Nuisances Sonores : le bruit et la fureur

Les nuisances sonores sont un problème récurrent pour les Cafés Hôtels Restaurants (CHR). Compliqué de gérer complètement les décibels. Rappelons pour mémoire que le secteur de la restauration est victime de deux types de nuisances sonores : la musique amplifiée et le bruit de la clientèle à l’extérieur. Quels remèdes pour supporter ou contrer ces nuisances ? Voici nos conseils !

Se mettre aux normes

Pour ce qui est de la musique amplifiée, il faut se mettre aux normes, c’est-à-dire faire venir un acousticien. Si vous mettez de la musique « amplifiée » plus de onze fois par an, il vous faudra réaliser des travaux herculéens d’insonorisation et vous équiper de baffles sur ressorts ainsi que d’un mouchard (entre autres). Le tout pour plus de 1 000 euros le mètre carré. Faites le calcul… respirez !

Bien s’entourer

Pour ce qui est de la nuisance sur la voie publique, il vous coûtera moins cher de prendre un « shutter », mi- videur, mi-homme du bien public payé pour disperser les clopeurs qui vous parlent à 10 cm de l’oreille… C’est beaucoup moins onéreux mais ça ne changera pas la donne si un voisin vous colle un procès pour nuisance avec dommages et intérêts.

Les juges ont souvent la dent dure avec les CHR et l’affaire peut parfois vous emmener au pénal. En général, il s’agit d’un riverain qui focalise et sort sa rage sans même vouloir discuter. Certains professionnels qui tiennent un bar animé par de la musique finissent par craquer et vendre leur affaire. D’autres se battent et paient des amendes de 5 000, 8 000 ou même 10 000 euros. Notez que pour le voisin furax, c’est une belle façon d’arrondir les fins de mois, non ?

Continuer à se plaindre

Ras-le-bol de ces riverains qui se défoulent sur le bar du quartier, lequel fait des efforts et met tout en place pour limiter le bruit ! Ras-le-bol de ces politiques urbaines qui vous caressent le dos puis ne vous reconnaissent plus quand les élus sont en campagne municipale ! Si au moins le gouvernement facilitait le quotidien, ne serait-ce que par la mise en place de prêt à taux zéro pour s’équiper….Si au moins, il y avait des médiateurs municipaux…

On peut toujours espérer, ne pas lâcher prise !

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